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Christian Menouillard

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Gustave Oudet

Gustave Oudet est  né le 4 avril 1816 à Beaufort et mort le 8 avril 1897 à Beaufort. Avocat, c'était un républicain modéré.

Il a été conseiller général du Doubs, Président du Conseil général du Doubs,  maire de Besançon de 1872 à 1881, sénateur du Doubs : élu sénateur du Doubs le 30 janvier 1876, réélu en 1885 et en 1894, il décède au cours de ce troisième mandat.

Sur le site du Sénat ici

 


OUDET (ALEXANDRE-GUSTAVE), membre du Sénat, né à Beaufort (Jura) le 4 juillet 1816, étudia le droit et exerça à Besançon la profession d'avocat. En 1848, il fut appelé par le gouvernement provisoire au poste d'avocat général à Besançon ; il donna sa démission en 1849, fit une active propagande républicaine, protesta contre le coup d'Etat du 2 décembre 1851, et fut arrêté et condamné à la transportation par une commission mixte. Interné à Dijon par commutation de peine, et placé sous la surveillance de la haute police jusqu'en 1854, il ne cessa de combattre le gouvernement impérial et l'administration du préfet Pastoureau, fut nommé, en 1860, conseiller municipal de Besançon et, lors de la guerre de 1870, se consacra à l'organisation des ambulances et des secours aux blessés de l'armée de l'Est. Membre et plus tard président du conseil général du Doubs, maire de Besançon depuis 1871, il fut élu (30 janvier 1876) sénateur du département par 359 voix sur 706 votants. Il prit place à gauche, opina contre la dissolution de la Chambre des députés en 1877, lutta contre le gouvernement du Seize-Mai, et soutint ensuite le cabinet Dufaure, non sans réclamer une politique plus fermement républicaine. Il parla (novembre 1883) dans la discussion sur les modifications du prêt sur gages, combattit (février 1884) le maintien de l'article 416 du code pénal à l'égard des syndicats professionnels, puis, dans la loi municipale, les innovations proposées relativement aux pouvoirs de police des maires, et vota : pour l'article 7, pour les lois Ferry sur l'enseignement, pour la réforme du personnel judiciaire, pour le divorce, pour les crédits du Tonkin. Il obtint le renouvellement de son mandat, le 6 janvier 1885, par 529 voix sur 889 votants, défendit (février 1888) les intérêts des agriculteurs dans la discussion de l'organisation du crédit agricole, et se prononça pour l'expulsion des princes, pour la nouvelle loi militaire, et, en dernier lieu, pour le rétablissement du scrutin d'arrondissement (13 février 1889), pour le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse, pour la procédure à suivre devant le Sénat contre le général Boulanger. Chevalier de la Légion d'honneur (1876).

 

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Robert et Cougny (1889)

 

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